Présentation du projet
Notre territoire a de l’énergie.
Située sur la commune de Créteil, sur la zone dite des « Malfourches », l’unité de valorisation énergétique (UVE) est en service depuis 1976. Depuis le 1er janvier 2018, l’exploitation de l’installation en est confiée à la société VALO’MARNE, dans le cadre d’un contrat de délégation de service public (DSP).
Le but du projet est de réaliser une UVE flexible et modulable pouvant recevoir à horizon 2023 des ordures ménagères résiduelles (OMR), des déchets d’activité économique (DAE) et des déchets d’activité de soin à risques infectieux (DASRI), s’adaptant aux besoins actuels et futurs de la Région Ile-de-France.
Aujourd’hui, VALO’MARNE souhaite modifier les conditions d’exploitation de ce site et pour cela certaines de ses infrastructures. Cela permettra d’une part d’augmenter sa capacité de traitement des déchets et d’autre part d’améliorer à la fois sa performance environnementale, énergétique et opérationnelle. Ainsi, en valorisant davantage l’énergie produite à partir des déchets, VALO’MARNE sera en mesure de délivrer une énergie durable aux habitants du territoire.
Les approches techniques et solutions envisagées
Dans le respect du cadre réglementaire et pour répondre aux besoins du territoire, VALO’MARNE propose aujourd’hui de nouvelles approches pour une meilleure valorisation de l’énergie électrique et thermique produite par le site.
- Optimisation de la performance énergétique de l’installation avec la fourniture d’énergie supplémentaire vers le réseau de chauffage urbain de la ville de Créteil et le réseau de distribution de vapeur exploité par CPCU;
- Modification du système de traitement des fumées de l’UVE afin d’atteindre pour certains paramètres des niveaux d’émissions atmosphériques inférieurs aux normes pour certains paramètres;
- Modification des réseaux d’eaux pour atteindre l’objectif de zéro rejet d’effluents industriels liquides ;
- Extension des capacités de traitement avec la création d’une troisième ligne d’incinération d’OM/DAE et DASRI. La capacité globale de l’UVE sera donc portée à 365 000 t/an.
- Réalisation d’une serre pour la production agricole (tomates, fruits, etc.), alimentée en énergie par l’installation;
- Réalisation d’une serre pédagogique pour l’accueil de citoyens et de groupes scolaires;
- Mise en œuvre d’un puits carbone « pilote » au niveau du rejet des fumées de l’UVE pour capter et traiter une partie du CO2 résiduel;
- Développement d’actions dédiées à l’emploi local et à l’insertion;
- Fourniture d’énergie pour la mise en œuvre d’une station de production et de distribution d’hydrogène.